Par Monique CABRE
Collectionneurs, curieux, artistes, marchands et amateurs constatent que le marché de l’art vietnamien, surtout à Paris, est en constante progression depuis quelques années. Des prix qui affolent ! Le phénomène va-t-il durer ?
Durant la période française, une académie des beaux-arts fut créée. Un père Jésuite mit au point un système d’écriture du vietnamien en alphabet latin. Aujourd’hui, le français est encore une langue bien connue au Vietnam. De nombreux intellectuels vietnamiens vinrent étudier en France. Hô Chi Minh fut ouvrier chez Renault. Des familles françaises, qui ont eu des coloniaux en Indochine dans leurs ancêtres, possèdent des oeuvres d’art vietnamien. Ces liens historiques et bien d’autres sont importants pour comprendre pourquoi l’art vietnamien, y compris les arts décoratifs, se vend à Paris. Qu’en est-il aujourd’hui de ce marché qui inclut à la fois des oeuvres contemporaines et d’autres du début du XXe siècle, ainsi que du mobilier ?
En savoir plus : la suite en page 22 du numéro 433 d’ALADIN Antiquités.