Éditorial – 413

Collection et émotion

Tous les objets, absolument tous, peuvent se collectionner, s’ils n’ont pas été uniquement fabriqués dans ce but. Cherchez l’erreur ! On peut même, en connaissance de cause, accorder un prix aux copies quand l’authentique se fait trop rare ou trop cher. Il en est ainsi de quelques meubles et pièces de militaria. Le phénomène est heureusement limité. Si l’objet de collection peut-être tant désiré, ce n’est pas seulement pour sa possession, à la manière d’un Don Juan voulant toujours une conquête supplémentaire, c’est aussi pour son pouvoir évocateur. Ce dernier s’incarne dans une sorte de nostalgie d’une époque que l’on a connu ou rêvé. Il en est ainsi pour les souvenirs des temps glorieux des 24 Heures du Mans ou du Débarquement de Normandie (on aurait pu choisir le Festival de Cannes). Mais il en est de même pour l’art de vivre à la Belle Époque ou au XVIIIe siècle. L’émotion n’est jamais loin chez le collectionneur.

DANIEL CAGNOLATI, RÉDACTEUR EN CHEF

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